- lun. 7 août 2017 19:15
#29521
L'inconnu était immobile face à nous, semblant nous détailler silencieusement comme pour nous juger. Peut-être cherchait-il à évaluer jusqu'à quel point il pouvait être honnête avec nous, ou bien si on en valait vraiment la peine. En ce qui me concerne, j'étais plutôt circonspect et méfiant, un étranger que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam qui vous propose un truc qui comme de par hasard est ce qu'il vous faut...
Comment dire, c'est un peu suspect? Oui c'est ça, suspect. Voire carrément flippant. Pour ce qu'on en savait ce type pouvait bien être un flic qui se la jouait mystérieux pour nous avoir. On s'était déjà fait avoir par Decarpaccio, pas question de relancer la machine. D'un simple regard, je tentai de faire comprendre à Ian qu'on devait se jeter sur ce type pour le maîtriser et vérifier qu'on n'avait rien à craindre et me préparai lentement à me lancer.
Quand le type se mit à rire doucement, d'un rire tranchant qui me fit frissonner sans que je sache pourquoi.
Ne vous donnez pas cette peine mon cher, ne faites pas l'erreur de croire que vous êtes capables à vous deux de me tenir en respect ou me menacer. Je peux vous blesser mortellement et vous laisser agoniser des heures durant sans même que vous ne puissiez me toucher. Ne jouez pas avec moi, c'est un conseil d'ami.
Qu'est-ce qui nous permet de croire que vous n'êtes pas un flic ou je ne sais quoi?
Touché. Bien, dans le but de vous prouver que je suis digne de confiance, je vais vous dire un secret: je suis en effet flic, mais disons que je suis du genre coulant. La lutte contre le crime ça passe par son infiltration pour mieux le saborder.
Je voyais très bien de quoi il parlait oui. C'était un flic pourri, le pire genre qui soit. Un honnête, vous saviez qu'il la jouerait réglo contre vous, que vous étiez son ennemi et qu'il respecterait les règles pour vous avoir. Un pourri, c'était un vrai enfoiré qui voulait vous piquer votre business et votre taff. Salopard. C'était pas vraiment une nouvelle qui m'enchantait mais ça avait le mérite d'indiquer qu'il pourrait nous aider vraiment.
Vous êtes un vrai serviteur de l'Etat, le gouvernement peut être fier de vous, pas de doute possible...
Parfaitement. Maintenant, si vous êtes d'accord, on peut aller dans un endroit plus confortable pour discuter affaires?
Ma foi, on n'avait pas trop le choix je pense. Et puis ça nous engageait à rien de l'écouter, quitte à dire non. Il pouvait bien prétendre qu'il était capable de nous descendre, il aurait jamais le temps et le talent pour nous avoir tout les deux. On suivit donc le bonhomme jusque dans le night-club ou il semblait connu vu comme il parla rapidement au videur.
L'intérieur était rempli de tout un tas de jeunes femmes et jeunes hommes en train de danser, boire, faire la fête. Pas trop mon genre de musique malheureusement, je fus perplexe au début de pourquoi il nous amenait là avant de comprendre lorsqu'on fut installés à une des tables à l'étage. L'ambiance, la musique, c'était tellement bruyant que personne ne risquait de nous entendre discuter. L'inconnu enleva une fois attablés que nous fûmes la capuche de son manteau, révélant son visage.
Inspecteur Russel Velcoro de la police chandrilienne. Et vous êtes?
Ciaphas Cain, marchand itinérant. Mon ami est Ian Valarian, c'est un peu mon associé en un sens.
Eh bien, messieurs Cain et Valarian, sachez que Dacarpaccio m'a aussi fort ennuyé récemment. Et je suis un homme qui paie toujours ses dettes. Vous aviez peut-être une idée de comment régler le cas de notre ami commun?
Euh...
Je jetai un regard circonspect à Ian. On n'avait même pas encore pris de décision en fait à ce propos. J'avoue être un peu embarrassé, il n'avait même pas pu me dire ce qu'il en pensait. J'espérais qu'il serait partant dans l'histoire. J'étais sincère tout à l'heure, quoiqu'un peu énervé je l'avoue. Personne ne pouvait essayer de m'enfiler sans que je ne réagisse. Des représailles sanglantes étaient nécessaires, il fallait envoyer un message à cet enfoiré et tout ses copains potentiels.
Comment dire, c'est un peu suspect? Oui c'est ça, suspect. Voire carrément flippant. Pour ce qu'on en savait ce type pouvait bien être un flic qui se la jouait mystérieux pour nous avoir. On s'était déjà fait avoir par Decarpaccio, pas question de relancer la machine. D'un simple regard, je tentai de faire comprendre à Ian qu'on devait se jeter sur ce type pour le maîtriser et vérifier qu'on n'avait rien à craindre et me préparai lentement à me lancer.
Quand le type se mit à rire doucement, d'un rire tranchant qui me fit frissonner sans que je sache pourquoi.
Ne vous donnez pas cette peine mon cher, ne faites pas l'erreur de croire que vous êtes capables à vous deux de me tenir en respect ou me menacer. Je peux vous blesser mortellement et vous laisser agoniser des heures durant sans même que vous ne puissiez me toucher. Ne jouez pas avec moi, c'est un conseil d'ami.
Qu'est-ce qui nous permet de croire que vous n'êtes pas un flic ou je ne sais quoi?
Touché. Bien, dans le but de vous prouver que je suis digne de confiance, je vais vous dire un secret: je suis en effet flic, mais disons que je suis du genre coulant. La lutte contre le crime ça passe par son infiltration pour mieux le saborder.
Je voyais très bien de quoi il parlait oui. C'était un flic pourri, le pire genre qui soit. Un honnête, vous saviez qu'il la jouerait réglo contre vous, que vous étiez son ennemi et qu'il respecterait les règles pour vous avoir. Un pourri, c'était un vrai enfoiré qui voulait vous piquer votre business et votre taff. Salopard. C'était pas vraiment une nouvelle qui m'enchantait mais ça avait le mérite d'indiquer qu'il pourrait nous aider vraiment.
Vous êtes un vrai serviteur de l'Etat, le gouvernement peut être fier de vous, pas de doute possible...
Parfaitement. Maintenant, si vous êtes d'accord, on peut aller dans un endroit plus confortable pour discuter affaires?
Ma foi, on n'avait pas trop le choix je pense. Et puis ça nous engageait à rien de l'écouter, quitte à dire non. Il pouvait bien prétendre qu'il était capable de nous descendre, il aurait jamais le temps et le talent pour nous avoir tout les deux. On suivit donc le bonhomme jusque dans le night-club ou il semblait connu vu comme il parla rapidement au videur.
L'intérieur était rempli de tout un tas de jeunes femmes et jeunes hommes en train de danser, boire, faire la fête. Pas trop mon genre de musique malheureusement, je fus perplexe au début de pourquoi il nous amenait là avant de comprendre lorsqu'on fut installés à une des tables à l'étage. L'ambiance, la musique, c'était tellement bruyant que personne ne risquait de nous entendre discuter. L'inconnu enleva une fois attablés que nous fûmes la capuche de son manteau, révélant son visage.
Inspecteur Russel Velcoro de la police chandrilienne. Et vous êtes?
Ciaphas Cain, marchand itinérant. Mon ami est Ian Valarian, c'est un peu mon associé en un sens.
Eh bien, messieurs Cain et Valarian, sachez que Dacarpaccio m'a aussi fort ennuyé récemment. Et je suis un homme qui paie toujours ses dettes. Vous aviez peut-être une idée de comment régler le cas de notre ami commun?
Euh...
Je jetai un regard circonspect à Ian. On n'avait même pas encore pris de décision en fait à ce propos. J'avoue être un peu embarrassé, il n'avait même pas pu me dire ce qu'il en pensait. J'espérais qu'il serait partant dans l'histoire. J'étais sincère tout à l'heure, quoiqu'un peu énervé je l'avoue. Personne ne pouvait essayer de m'enfiler sans que je ne réagisse. Des représailles sanglantes étaient nécessaires, il fallait envoyer un message à cet enfoiré et tout ses copains potentiels.
Modifié en dernier par Zeph Mathuin le mer. 16 août 2017 12:16, modifié 1 fois.