- jeu. 24 févr. 2022 20:48
#40326
C’est lui qui fit le premier pas.
C’est lui qui lançait l’assaut. Elle n’y était pour rien, n’est ce pas ? Ce n’était pas elle qui avait cherché, ce n’était pas elle qui avait attaqué. Les choses avaient glissé, hors de sa portée, sans qu’elle ne puisse à aucun moment les rattraper. De toute façon, comment pourrait-elle seulement essayer de stopper quoi que ce soit, lorsque les bras puissants de Marak la serraient contre lui.
L’instant était suspendu. Elle le cherchait, encore et encore. Ils s’étaient opposés l’un à l’autre, depuis le début, depuis le premier regard. Elle l’avait repoussé, puis cherché. Il en avait fait de même. Peut être même il avait essayé de la repousser. Seulement voilà, la rouquine était un peu têtue, et elle n’avait pas lâché prise aussi facilement. Voilà ce qui, aujourd’hui, les menait à ce qui leur tombait sur le coin du nez. Elle ne respirait plus. Incapable de reprendre son souffle. Prise au dépourvu, pour une des rares fois de sa vie.
Et les lèvres du Zabrak se posèrent sur ses lèvres. Un baiser étonnamment doux. Etonnamment suave. Etonnamment sage, en fait. Voilà qui était étonnant, mais donc elle ne plaignait pas. C’était une bonne entrée en matière, suffisamment pour donner envie d’une suite, mais pas trop, pour ne pas avoir l’impression que les choses allaient trop vite et lui échappaient à nouveau.
Sa dernière question semblait dénouer les choses. Libérer les fauves et lancer les chevaux. Sa main se desserra dans ses cheveux, et glissa vers son cou. Son corps fut secoué d’un long frisson un peu plus fort que les autres. La seconde s’aventura plus bas, provoquant chez elle un élan de surprise, entraînant une réponse directe du prédateur qui fondit sur elle comme un oiseau de proie. Surprise à nouveau, se sentant basculer sous la puissance du Sith, elle vint s’accrocher par réflexe à son cou d’une main, et à son épaule de l’autre. Pour autant, elle ne rompit pas le baiser qu’il lui apportait.
Ses yeux clos semblaient décupler le reste de ses sens. Elle sentait le souffle nasal de l’être contre elle, contre sa peau, sur ses joues, à mesure que leurs visages se déplaçaient l’un contre l’autre. Elle sentait l’odeur du Zabrak, sans pouvoir la décrire cependant. Ni agréable, ni désagréable, mais présente, comme un bouquet de phéromones qui venaient titiller toutes les cellules de son nez, pour augmenter encore un peu son envie. Elle entendait, en plus de les ressentir, leurs souffles se mêler, s’unir, se désunir, trahissant une envie grandissante qu’ils auraient peut être dû réprimer encore. Ou pas. Après tout, qui sont-ils pour aller contre la nature, celle la même qui a guidé les choses jusqu’à cette conclusion ? Mais alors qu’elle se sent basculer à nouveau, qu’elle sent bien qu’elle défaille, elle s’appuie finalement sur son cou, alors qu’il la soulève d’une main, pour venir entourer son bassin de ses jambes, et ainsi profiter d’une position plus stable.
Jamais elle n’avait prévu que les choses tourneraient ainsi. Elle était venue pour tenter de lui donner une leçon. Pour essayer de lui faire comprendre que son arrogance n’avait pas de sens ici. Qu’elle le mènerait à sa porte. Et pourtant, voilà que du haut de son mètre soixante à peine, elle se retrouvait perchée à presque deux mètres de haut, mêlant passion et envie contre une bouche qu’elle n’aurait jamais envisager embrasser un jour.
Si elle savait pertinemment qu’il n’y avait presque plus de retour en arrière possible désormais, alors qu’elle mordait à nouveau les lèvres du colosse avec une gourmandise perceptible, elle s’abandonnait un peu plus encore, ondulant légèrement des hanches contre lui, comme s’il n’avait pas déjà suffisamment envie d’elle.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent enfin, elle eut du mal à reprendre son souffle. Les deux bras désormais entourés autour de son cou, elle posa son front doucement contre le sien, premier geste de tendresse qu’elle se permettait d’avoir envers lui, espérant que cela ne se retournerait pas contre elle. Pourquoi restait-elle sur ses gardes, alors qu’elle comprenait maintenant qu’elle avait donné tous les signaux pour que les choses en arrivent à cette issue là. Elle l’avait cherché, en cherchant à apaiser la situation. Elle n’avait fait qu’attiser un feu. Celui qu’elle pensait être le feu de la colère, et qui était finalement celui de la passion.
Qu’un seul moyen de le savoir. Pour une fois, c’est lui qui avait raison.
Murmure-t-elle contre ses lèvres, avant de les mordre à nouveau, pour l’inciter à recommencer.
Parce qu’elle veut qu’il recommence. Non. Elle veut qu’il aille plus loin. Que le feu qui commence à lui dévorer le bas du ventre, pressé contre lui, puisse s’épanouir et se libérer d’autant plus. Parce qu’elle veut que sa folie passagère devienne la sienne. Ils sont seuls, dans cet endroit, et personne ne viendra troubler le moment. Elle le sait, elle en est certaine. La tension qui règne entre eux appelle une brutalité, une bestialité qu’elle n’a connu que rarement. En fait, elle se rend compte que dans chacune de ses relations, elle a trouvé quelque chose de nouveau. Et lui, il apporte ce besoin de quelque chose de plus sauvage. De plus prompt. De moins réfléchi. Pas d’emprise, pas de choses compliquées. Pas de lendemain, pas de questionnement.
Elle défait ses jambes, doucement, et se laisse glisser contre lui, en amenant sa main à remonter le long de son dos, par la force des choses. Elle se sépare de son corps, et ses doigts courent lentement le long de son bras, pour saisir son poignet. Leurs regards ne se quittent pas, et elle recule de quelques pas. De son autre main, elle défait le nœud de tissu qui serrait sa tunique légère, et le laisse tomber au sol. Elle a chaud. Terriblement chaud. Et ce n’est pas l’ébauche de combat qui a eu lieu entre eux qui a fait monter sa température, elle en est certaine. Non. C’est lui. Sa présence. Sa prise sur son cou. La musculature puissante de son corps qu’elle a senti se mouvoir, et dont elle voudrait en voir plus désormais.
Son regard se porte vers l’eau, au pied de la cascade. Elle hésite un instant à se jeter dedans, à l’entraîner à sa suite. Après tout, cela pourrait lui permettre de conserver une température normale, de ne pas risquer la surchauffe. Et à nouveau, ses yeux croisent les siens, et inexorablement elle revient. Prendre possession de ses lèvres, serrer ses doigts sur son biceps. L’entraîner dans une course folle qui la mènera à bout de souffle.
C’est lui qui lançait l’assaut. Elle n’y était pour rien, n’est ce pas ? Ce n’était pas elle qui avait cherché, ce n’était pas elle qui avait attaqué. Les choses avaient glissé, hors de sa portée, sans qu’elle ne puisse à aucun moment les rattraper. De toute façon, comment pourrait-elle seulement essayer de stopper quoi que ce soit, lorsque les bras puissants de Marak la serraient contre lui.
L’instant était suspendu. Elle le cherchait, encore et encore. Ils s’étaient opposés l’un à l’autre, depuis le début, depuis le premier regard. Elle l’avait repoussé, puis cherché. Il en avait fait de même. Peut être même il avait essayé de la repousser. Seulement voilà, la rouquine était un peu têtue, et elle n’avait pas lâché prise aussi facilement. Voilà ce qui, aujourd’hui, les menait à ce qui leur tombait sur le coin du nez. Elle ne respirait plus. Incapable de reprendre son souffle. Prise au dépourvu, pour une des rares fois de sa vie.
Et les lèvres du Zabrak se posèrent sur ses lèvres. Un baiser étonnamment doux. Etonnamment suave. Etonnamment sage, en fait. Voilà qui était étonnant, mais donc elle ne plaignait pas. C’était une bonne entrée en matière, suffisamment pour donner envie d’une suite, mais pas trop, pour ne pas avoir l’impression que les choses allaient trop vite et lui échappaient à nouveau.
Sa dernière question semblait dénouer les choses. Libérer les fauves et lancer les chevaux. Sa main se desserra dans ses cheveux, et glissa vers son cou. Son corps fut secoué d’un long frisson un peu plus fort que les autres. La seconde s’aventura plus bas, provoquant chez elle un élan de surprise, entraînant une réponse directe du prédateur qui fondit sur elle comme un oiseau de proie. Surprise à nouveau, se sentant basculer sous la puissance du Sith, elle vint s’accrocher par réflexe à son cou d’une main, et à son épaule de l’autre. Pour autant, elle ne rompit pas le baiser qu’il lui apportait.
Ses yeux clos semblaient décupler le reste de ses sens. Elle sentait le souffle nasal de l’être contre elle, contre sa peau, sur ses joues, à mesure que leurs visages se déplaçaient l’un contre l’autre. Elle sentait l’odeur du Zabrak, sans pouvoir la décrire cependant. Ni agréable, ni désagréable, mais présente, comme un bouquet de phéromones qui venaient titiller toutes les cellules de son nez, pour augmenter encore un peu son envie. Elle entendait, en plus de les ressentir, leurs souffles se mêler, s’unir, se désunir, trahissant une envie grandissante qu’ils auraient peut être dû réprimer encore. Ou pas. Après tout, qui sont-ils pour aller contre la nature, celle la même qui a guidé les choses jusqu’à cette conclusion ? Mais alors qu’elle se sent basculer à nouveau, qu’elle sent bien qu’elle défaille, elle s’appuie finalement sur son cou, alors qu’il la soulève d’une main, pour venir entourer son bassin de ses jambes, et ainsi profiter d’une position plus stable.
Jamais elle n’avait prévu que les choses tourneraient ainsi. Elle était venue pour tenter de lui donner une leçon. Pour essayer de lui faire comprendre que son arrogance n’avait pas de sens ici. Qu’elle le mènerait à sa porte. Et pourtant, voilà que du haut de son mètre soixante à peine, elle se retrouvait perchée à presque deux mètres de haut, mêlant passion et envie contre une bouche qu’elle n’aurait jamais envisager embrasser un jour.
Si elle savait pertinemment qu’il n’y avait presque plus de retour en arrière possible désormais, alors qu’elle mordait à nouveau les lèvres du colosse avec une gourmandise perceptible, elle s’abandonnait un peu plus encore, ondulant légèrement des hanches contre lui, comme s’il n’avait pas déjà suffisamment envie d’elle.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent enfin, elle eut du mal à reprendre son souffle. Les deux bras désormais entourés autour de son cou, elle posa son front doucement contre le sien, premier geste de tendresse qu’elle se permettait d’avoir envers lui, espérant que cela ne se retournerait pas contre elle. Pourquoi restait-elle sur ses gardes, alors qu’elle comprenait maintenant qu’elle avait donné tous les signaux pour que les choses en arrivent à cette issue là. Elle l’avait cherché, en cherchant à apaiser la situation. Elle n’avait fait qu’attiser un feu. Celui qu’elle pensait être le feu de la colère, et qui était finalement celui de la passion.
Qu’un seul moyen de le savoir. Pour une fois, c’est lui qui avait raison.
Parce qu’elle veut qu’il recommence. Non. Elle veut qu’il aille plus loin. Que le feu qui commence à lui dévorer le bas du ventre, pressé contre lui, puisse s’épanouir et se libérer d’autant plus. Parce qu’elle veut que sa folie passagère devienne la sienne. Ils sont seuls, dans cet endroit, et personne ne viendra troubler le moment. Elle le sait, elle en est certaine. La tension qui règne entre eux appelle une brutalité, une bestialité qu’elle n’a connu que rarement. En fait, elle se rend compte que dans chacune de ses relations, elle a trouvé quelque chose de nouveau. Et lui, il apporte ce besoin de quelque chose de plus sauvage. De plus prompt. De moins réfléchi. Pas d’emprise, pas de choses compliquées. Pas de lendemain, pas de questionnement.
Elle défait ses jambes, doucement, et se laisse glisser contre lui, en amenant sa main à remonter le long de son dos, par la force des choses. Elle se sépare de son corps, et ses doigts courent lentement le long de son bras, pour saisir son poignet. Leurs regards ne se quittent pas, et elle recule de quelques pas. De son autre main, elle défait le nœud de tissu qui serrait sa tunique légère, et le laisse tomber au sol. Elle a chaud. Terriblement chaud. Et ce n’est pas l’ébauche de combat qui a eu lieu entre eux qui a fait monter sa température, elle en est certaine. Non. C’est lui. Sa présence. Sa prise sur son cou. La musculature puissante de son corps qu’elle a senti se mouvoir, et dont elle voudrait en voir plus désormais.
Son regard se porte vers l’eau, au pied de la cascade. Elle hésite un instant à se jeter dedans, à l’entraîner à sa suite. Après tout, cela pourrait lui permettre de conserver une température normale, de ne pas risquer la surchauffe. Et à nouveau, ses yeux croisent les siens, et inexorablement elle revient. Prendre possession de ses lèvres, serrer ses doigts sur son biceps. L’entraîner dans une course folle qui la mènera à bout de souffle.